Les sept trompettes de l’Apocalypse visent à dénoncer l’apostasie régnant dans l’Église et hors de l’Église. Or, l’apostasie était peu présente pendant la première période de l’Église chrétienne, de l’an 31 à 100, comme l’illustrent la première lettre, adressée à l’église d’ , et le premier sceau, soit le cavalier au cheval . Les appels des sept trompettes débuteront donc avec la deuxième période de l’Église chrétienne.
Au son de la première trompette de l’Apocalypse, la scène suivante est présentée: «Il y eut de la et du feu mêlés de , qui furent jetés sur la terre; et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée.» Voilà un symbolisme que nous devrons décoder à l’aide de la Parole de Dieu.
La clé de la compréhension de la première trompette de l’Apocalypse se trouve dans un des récits de l’Ancien Testament ayant inspiré de façon évidente le symbolisme de cette trompette. Quel est ce récit?
Le Déluge universel.
Les plaies d’Égypte.
La traversée de la Mer Rouge.
La chute des murs de Jéricho.
À plusieurs reprises dans la Bible, la pluie de grêle et de feu est envoyée par Dieu pour punir un péché bien précis. Lequel?
La convoitise du bien d’autrui.
Le vol du bien d’autrui.
La transgression du Sabbat.
L’oppression du peuple de Dieu.
Le jugement des sept trompettes de l’Apocalypse ne touche généralement qu’une partie du monde. Quelle fraction est retrouvée le plus fréquemment dans les sept trompettes, pour illustrer ce jugement partiel?
«Le dixième.»
«Le quart.»
«Le tiers.»
«La moitié.»
Dans la première trompette de l’Apocalypse, que représentent les arbres?
Les hommes.
L’Évangile.
Les royaumes terrestres.
Des arbres, tout simplement.
Dans la première trompette de l’Apocalypse, la parole prophétique mentionne que «toute herbe verte fut brûlée.» La Bible utilise souvent l’herbe verte pour symboliser les hommes et leur fragilité, comme l’illustre ici le livre des Psaumes : «Ne t’irrite pas contre les , n’envie pas ceux qui font le . Car ils sont aussi vite que l’herbe, et ils se comme le gazon vert.»
Au moment où la première trompette de l’Apocalypse sonne, qui est l’oppresseur du peuple de Dieu?
L’Égypte.
Babylone.
La Grèce.
L’Empire Romain.
Pour faire cesser la plaie de la grêle et du feu, Pharaon confessa temporairement sa faute. Plusieurs siècles plus tard, tout comme Pharaon, davantage poussé par ses ambitions que par une sincère repentance, l’Empire Romain chercha à se rapprocher de Dieu pour faire cesser la pluie de grêle et de feu de la première trompette de l’Apocalypse. Ainsi, en l’an , par l’Édit de , l’empereur Ier fit du christianisme la religion d’état, ce qui mit fin aux persécutions des chrétiens.
Le livre d’Exode nous apprend ce que fit Pharaon après que la plaie de la grêle et du feu ait cessé: «Pharaon, voyant que la pluie, la grêle et les tonnerres avaient , continua de , et il son cœur, lui et ses serviteurs.» Mais une autre plaie attendait Pharaon, tout comme une deuxième trompette attend l’Empire Romain qui recommencera lui aussi à opprimer le peuple de Dieu.